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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 07:13

 

Allez, un petit effort, c'est le dernier, promis !!

 

Après la défaite cuisante contre les All Blacks, les garçons n'ont pas perdu leur motivation (comme j'ai expliqué avant, en fait il valait mieux que la France perde ce match !) et j'ai récupéré un Gabriel de bonne humeur le lendemain du match. Certes un peu crevé de la longue nuit (moi et Cyrièle sommes rentrées tôt) mais toujours avec le sourire !

 

D'ailleurs cette nuit-là, vers 4 heures du matin je me suis réveillée dans ce que je pensais être un tremblement de terre, avant de me rendre compte que le tremblement de terre en question criait "Allez les bleus !" - les garçons n'avaient pas trouvé de meilleure façon de nous annoncer leur retour qu'en secouant le campervan comme des fous :s

 

Le lendemain du match (on en est au 25 septembre déjà) on est partis dans la matinée vers Miranda, un petit coin paumé à une heure d'Auckland (sur la route on a vu un bébé veau en train de naître dans un pré !!!!), connu pour son Shorebird Centre, un sorte d'observatoire des oiseaux côtiers. Miranda est un des meilleurs endroits pour voir des limicoles (petits échassiers qui mangent dans la vase) en Nouvelle-Zélande, et LE meilleur endroit pour voir le Wrybill, un oiseau unique par son bec qui part vers le côté droit. Certains oiseaux ont des becs qui vont vers le bas ou vers le haut mais celui-ci est le seul au monde qui a un bec orienté vers le côté ! C'est une adaptation à sa nourriture, des petits insectes collés sur le dessous des cailloux. Avec un bec orienté sur le côté il n'a pas besoin de tourner la tête tout le temps !

 

Comme c'est un oiseau assez petit on n'a pas pu le prendre en photo correctement, voici donc une photo d'internet pour que vous puissiez vous faire une idée de la drôle de tête qu'il a :

 

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En plus des wrybills, il y avait d'autres espèces de limicoles, notamment des barges rousses et des bécasseaux maubèches (que l'on a aussi chez nous)... venus d'Alaska !! Ils ont niché au printemps tout là-haut et viennent passer l'hiver en Nouvelle-Zélande. Les barges rousses vont le voyage non stop en une semaine environ... Incroyable, quand on pense qu'on se plaint d'un voyage de 40 heures en avion où on est assis à rien faire la plupart du temps...

 

A la fin du printemps austral, lorsque tous les migrants sont arrivés, ce sont des groupes de dizaines de milliers d'oiseaux que l'on peut observer à marée haute, là il y en avait moins mal cela restait impressionnant, un des plus grands groupes d'oiseaux que je n'ai jamais vu de cette distance.

De temps en temps ils s'envolaient tous et se reposaient après avoir fait des figures superbes très coordonnées, je me suis régalée...

 

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Il y avait aussi d'autres oiseaux, comme ce martin pêcheur...

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...cette échasse australe, proche cousine de celles qu'on a en Europe...

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...et ce petit "Banded Dotterel" (aucune idée du nom en français).

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La marée haute étant à 18h, le meilleur moment d'observation était pile avec la belle lumière du soir, le soleil étant en plus derrière moi. J'ai donc vraiment profité de ce moment, tout seule dans la petite cabane d'observation. Puis j'ai rejoint Gabriel que j'avais laissé dans un pub pour voir son rugby, et on a fait le peu de route qu'il nous restait pour aller à notre prochaine destination, le Coromandel Forest Park.

 

On est arrivés de nuit dans la forêt, et on a même vu un possum vivant au bord de la route. En le voyant j'ai exclamé à Gabriel qui conduisait : "tu ne l'as pas écrasé ??!" car ici tout le monde déteste les possums qui mangent les bourgeons des arbres et les tuent, et qui mangent les oeufs des oiseaux rares. Mais en disant ça je me suis rendue compte que je ne sais pas si je serais capable de renverser un animal sur la route exprès, même si c'est une peste... C'est quand même un acte vachement brutal, et je ne pense pas que je pourrais me dire "je vais le tuer".

Comme Cyrièle l'a dit dans son commentaire du dernier article, j'ai oublié de dire qu'ici, la chasse au possum est un sport national. Tout le monde va tirer des possums, il y en a partout et ils ne s'enfuient même pas donc ce n'est pas dur, et cela contribue à contrôler leurs populations. Même Cyrièle en a déjà tiré ! J'avoue que je ne sais pas trop ce que je ferais si on me proposait d'y participer. Certes ils détruisent tout, mais bon, tirer sur une bestiole... pas si facile !

 

Bref, le lendemain matin (26 septembre), on est allés se balader dans le parc naturel. Avant que les hommes viennent tout chambouler, c'était une zone où poussaient d'immenses arbres appelés les kauris, des arbres qui vivaient plus de 1000 ans. Le bois étant très bon pour la construction, ils ont été coupés massivement et aujourd'hui dans la région il n'en reste que.... trois. De jeunes arbres ont certes été replantés depuis mais de ceux originellement présents il ne reste que ceux-là, qui n'ont pas été coupés car ils étaient difficilement accessibles.

Le sentier qu'on a pris passe devant ces 3 géants de la forêt, qui comme toujours est superbe...

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On tombe sur un superbe exemplaire de la fougère arborescente qu'ils appellent silverfern...

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La forêt étant principalement constituée d'arbres au feuillage persistant, le sol n'est pas jonché de feuilles et d'humus comme chez nous mais couvert de fougères et de mousses aux couleurs incroyables.

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Et voici le plus grand des trois kauris, tellement grand qu'on ne voit que les branches les plus basses ! Son âge est estimé à environ 1500 ans... Les kauris les plus grands jamais mesurés faisaient 50 m de haut et les plus larges 8,5 m de diamètre... Ces arbres qui ont survecu des dizaines de siècles ont été coupés à plus de 90% entre 1840 et 1900... Cela fait vraiment réfléchir.

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Dans ce park naturel, il n'y a manifestement pas autant de piégeage et d'empoisonnement que dans d'autres endroits où on a été et où on voyait régulièrement des panneaux de mise en garde contre le poison. Et d'ailleurs, la forêt était très silencieuse et on a très peu vu d'oiseaux...

 

Après cette belle balade, mais qui m'a laissé un arrière-goût amer ("désolée de faire partie de l'espèce qui vous a amené à la quasi-extinction en moins d'une vie"), on a fait le tour de la péninsule de Coromandel pour profiter de ces beaux paysages.

 

La côte est très belle et le temps merveilleux. Voici un paysage typique en Nouvelle-Zélande, qui a l'air beau au premier abord avec ses belles couleurs vives, mais qui n'est qu'en fait un parc à moutons à grande échelle... Ca fait tout de même une jolie photo !

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En fin d'après-midi, on arrive à un endroit qui est dans tous les guides, Cathedral Cove, un joli morceau de côte. Le soleil est en train de se coucher derrière les collines, on décide donc d'attendre le lendemain pour aller se balader.

 

Le 27 septembre, on se lève assez tôt et on va tout de suite sur le sentier qui nous amène à la fameuse arche dans la roche. C'est très joli avec la mer bleue et le sable fin blanc, mais ils ont bien gâché le paysage avec un horrible panneau géant jaune juste à côté de l'arche ("attention chutes de pierres !!") qui empêche toute jolie photo de près... Bravo !

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Sur le retour, on croise DES HORDES de touristes (cela ne nous est jamais arrivé avant !!) qui viennent se déverser sur la petite plage, on est donc bien contents de s'être levés tôt pour en profiter correctement.

 

On file ensuite vers la fameuse Hot Water Beach, une plage très particulière et très connue : des roches volcaniques très chaudes sous la terre font ressortir des sources d'eau chaude sur la plage, qui ne sont découvertes qu'à marée basse. Du coup, 2 heures de part et d'autre de la marée basse, on peut se creuser une piscine d'eau chaude qui est alimentée par ces sources !! Un vrai régal :) Il y a pas mal de monde, mais chacun trouve de la place pour creuser son spa privé ! De temps en temps il faut reconstruire un peu le spa qui s'écroule, ou bien ouvrir le "robinet" d'eau chaude ou celui d'eau froide selon la température dans le bain...

Moi qui pensait qu'on n'y resterait que peu de temps, au total on s'est chauffés les fesses pendant plus de 2 heures ! Comme c'est de l'eau douce qui sort, on ne colle même pas quand on sort, c'était vraiment chouette.

Sur les photos on ne voit pas trop l'eau au fond des piscines et la vapeur qui montait du sol, du coup ça a l'air d'être une plage normale mais que nenni !

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Après cette séance de balnéothérapie gratuite, on a repris la route à nouveau en direction de Miranda et son Shorebird Centre. Encore une fois, j'ai laissé Gabriel dans le pub pendant que j'allais voir les oiseaux qui se reposaient à marée haute, puis on s'est fait un bon Fish & Chips.

 

Le lendemain 28 septembre (après une petite heure d'observation des oiseaux, avec une longue-vue louée au centre pour bien voir le drôle de bec tordu du wrybill !), on remonte vers Auckland mais on ne s'y arrête pas, puisque notre destination se trouve un peu plus au nord. Mais avant d'y arriver, on fait un petit détour par la colonie de Fous australs (proche cousin du Fou de Bassan) de Muriwai Beach.

 

Le cadre est superbe, avec de jolies plages longues de sable noir volcanique, et un sentier mène à quelques plateformes qui surplombent la colonie et permettent de bien voir les oiseaux. La période de reproduction commence à peine, on n'a pas vu d'oeufs mais les couples semblent bien formés.

Comme les Fous de Bassan, ce sont de magnifiques oiseaux que je ne me lasse pas de contempler.

 

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En fin d'après-midi, on reprend la route pour aller vers Gulf Harbour, au nord d'Auckland, d'où partira notre ferry le lendemain matin, en direction de la petite île de Tiritiri Matangi, un sanctuaire d'oiseaux où on passera également la nuit ! Notre tentative de voir le match du soir est gâchée par le quizz du pub, ce qui met Gabriel de fort mauvaise humeur... Du coup on passe notre soirée à faire les sacs pour le lendemain : il faut emporter les sacs de couchage, la nourriture, etc. (on dort dans une sorte de bungalows où vont aussi les chercheurs et volontaires qui travaillent sur l'île).

 

Le lendemain 29 septembre, on prend donc le ferry qui ne dure que 30 minutes. Le ferry est plein, ce sont donc 150 personnes qui débarquent sur l'île, dont 2 ou 3 classes d'enfants ! Heureusement que ceux qui ne dorment pas sur l'île partent dès 15h30 !

Une fois sur l'île, on commence par une visite guidée par un volontaire. On apprend que l'île était principalement réservée au paturage jusque dans les années 1970, il ne restait donc que très peu de forêt et d'oiseaux. Mais par la suite, un projet de reboisement massif a été mis en place, et le résultat est vraiment impressionnant, puisque l'île est désormais presque complètement recouverte de forêt, sauf dans les endroits qui ont volontairement été laissés ouverts pour favoriser certaines espèces. La forêt est jeune, donc les arbres sont encore assez petits, mais en voyant l'île aujourd'hui on a du mal à imaginer que l'île entière a été replantée à la main ! 280 000 arbres ont été replantés par des volontaires entre 1984 et 1994...

 

Voici quelques photos des oiseaux que l'on a vu sur l'île - souvent ils n'étaient pas très farouche, nous permettant de faire de chouettes photos !

 

Le pukeko, que l'on voit partout en NZ. Cette espèce se trouve aussi chez nous (la Talève sultane) mais elle est très rare et localisée au sud-ouest de l'Europe, où on ne la trouve que dans des zones humides préservées. Alors que c'est strictement la même espèce...

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Le kokako, que j'avais vu une fois très rapidement (rappelez vous du chant que je vous ai fait écouter dans le dernier article). Mais sur Tiritiri on en a vu plusieurs et on en a même entendu chanter !

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Le hihi ou stitchbird, que j'avais vu seulement en captivité dans le centre où on a vu l'oeuf de kiwi éclore. C'est un oiseau très localisé (uniquement sur quelques petites îles) mais il est fréquent sur Tiritiri.

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Le NZ robin, que l'on avait déjà vu sur l'île de Mokoia au milieu du lac de Rotorua

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Une femelle "brown teal" et ses petits. Encore une fois une espèce très localisée, restreinte aux zones sans prédateurs.

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Une perruche kakariki à tête rouge - pas une très belle photo mais elles sont difficiles à prendre !

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La seule hirondelle de NZ, la "welcome swallow", qui ressemble un peu à notre hirondelle de cheminée.

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Greg le Takahe !

Le takahe est un énorme oiseau qui ne vole pas, et que l'on pensait éteint jusqu'à ce qu'une petite population soit retrouvée en 1948 au fin fond des fjords de l'île du Sud. Suite à cette redécouverte, un programme de reproduction en captivité a été mis en place, et de petites populations ont été créées dans des sanctuaires comme Tiritiri.

Greg est facile à reconnaître car il porte une antenne sur le dos !

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Sur cette photo on voit Auckland au loin à droite et l'île volcanique de Rangitoto à gauche.

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Le soir, après notre "repas" (des nouilles en boîte et de la soupe en boîte même pas chaudes, merci Marie qui pensait que l'eau bouillait alors qu'elle était tiède......), on est repartis vers la plage pour essayer d'observer les petits manchots (les mêmes que sur l'île du Sud) qui rentrent au nid et des kiwis (il y en a une bonne population sur l'île). Il fallait mettre du film rouge sur la torche pour que les oiseaux ne puissent pas voir la lumière, mais elle était tellement faible que du coup on ne voyait pas grand chose... On a quand même vu un manchot sortir de l'eau en courant et passer juste sous nos pieds (on était assis sur une sorte de plateforme en bois) !! Puis juste lorsque l'on a décidé qu'on voyait trop mal, un couple et leur fille nous ont rejoint, et on est restés avec eux car leur lampe était bien plus forte.

On a donc revu d'autres manchots, mais aucun kiwi.

De retour au bungalow, un troisième groupe nous a dit qu'ils n'avaient pas vu de manchots... mais 3 kiwis ! Du coup deux d'entre eux et moi-mêmes sommes repartis, cette fois j'avais la lampe de la famille avec laquelle on a vu les manchots.

Je suis allée là où les autres avaient vu les kiwis alors que les deux autres sont allés là où on avait vu les manchots. Une fois sur le sentier, je me suis rendue compte que les piles de la torche étaient très faibles... du coup elle marchait aussi mal que la notre ! Après 1 heure environ je suis donc rentrée bredouille et un peu triste d'avoir loupé cette occasion de voir un kiwi... Je suis surement passée pas loin car j'en ai entendu un, mais la lampe ne me permettait pas du tout de voir assez loin.

Et le lendemain, les deux autres m'ont annoncé qu'ils avaient revu un kiwi... mais pas de manchots ! Décidément, pas de chance...

 

Le lendemain matin, le 30 septembre, on a fait un grand tour de l'île, le temps était toujours radieux !

En attendant le ferry j'ai pu prendre quelques photos de superbes tuis en train de se nourrir à un poste de nourrissage.

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Puis on a recroisé Greg accompagné d'un pukeko, son petit cousin.

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Une fois de retour sur la "terre ferme", on s'est rendus compte qu'il y avait un match à Auckland le soir même - on s'est donc rendus sur place et on a pu avoir des places facilement pour Afrique du Sud - Samoa. C'était un match sympa, où les Samoans se sont bien battus - bien sûr j'étais pour eux. Par contre, j'ai pu vérifier ce que l'on m'avait dit auparavant, que l'ambiance des stades en NZ n'a rien à voir avec ceux de chez nous - pas de musique ou de chants, très peu de olas et surtout : plein de monde part 5 minutes avant la fin pour éviter les bouchons !! Les joueurs sont encore à fond et le public se casse - sympa !

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Quelques supporteurs déjà tout remontés alors que le stade se remplit encore.

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Le lendemain matin (1er octobre, snif !), j'amène Gabriel à l'aéroport, il va faire l'aller-retour dans la journée pour voir le dernier match. Moi j'ai prévu de faire une sortie en mer pour voir des baleines et des dauphins, donc après m'être baladée un peu dans le centre d'Auckland, j'embarque sur un catamaran (fait pour 100 personnes, on est 13 ! Le luxe !) pour 4 heures dans le Golfe d'Hauraki. En sortant du port on a une belle vue sur Auckland - comme vous voyez le temps n'est pas top top. D'ailleurs, le skipper nous prévient que ce temps est loin d'être idéal pour observer les cétacés, il se peut donc qu'on rentre bredouille...

 

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Et en effet pendant plus d'une heure et demi il ne se passe pas grand chose, même au niveau des oiseaux il n'y a pas grand chose.

Puis juste alors que je commence à avoir du mal à garder les yeux ouverts, le skipper nous dit au micro qu'il a aperçu un groupe d'oiseaux marin, ce qui signifie qu'il doit y avoir de la nourriture et donc, des cétacés. Tout d'un coup je suis "wide awake" !!

Après une dizaine de minutes les oiseaux marins commencent en effet à apparaître. Les autres passagers ne réagissent pas, mais pour moi c'est superbe, il y a plusieurs espèces que je n'ai encore jamais vu. Heureusement que le skipper est très calé et peut m'aider à les identifier.

 

Puis soudain, ils sont là, partout autour de nous : un groupe de 300 ou 400 dauphins communs danse autour du bateau. Je file vers une des pointe du catamaran et je jubile : les dauphins nagent et sautent juste devant le bateau, en fait juste devant mes yeux puisque je suis tout devant sur une des pointes. Les autres passagers n'ont pas eu ce réflexe et sont restés derrière, j'ai donc les dauphins de l'avant du bateau pour moi toute seule !!!

Finalement le skipper dit aux autres qu'ils sont en train de rater tout le spectacle, et ils finissent par débarquer devant aussi.

Ils sont magnifiques, et il y en a tellement ! Ils zigzaguent entre les deux pointes avant du catamaran et font de petits sauts dans l'eau. On voit même des petits.

 

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Le skipper nous dit qu'avec tellement de dauphins, il y a forcément une baleine quelque part, on cherche donc un petit moment puis on voit un souffle au loin ! On s'approche un peu et on voit le souffle le mieux en mieux. Finalement elle nous passe devant, mais il y a deux ailerons, un grand et un petit ! C'est une femelle avec son petit.

 

On reste un moment entourés d'oiseaux marins et de dauphins, puis le skipper nous dit qu'il faut malheureusement rentrer. Je remonte donc dans la cabine, où on discute des oiseaux qu'on a vu. Il y en a encore pas mal autour du bateau, qui passent parfois juste devant les pointes du catamaran. J'ai très envie d'y aller mais peur de me mouiller vu qu'on avance désormais plus vite. Mais le skipper me dit que je peux y aller, le vent est dans le bon sens donc je ne me mouillerai pas trop (j'ai une veste et un pantalon imperméable). En me tenant bien aux barrières j'avance donc tout devant le bateau, et là c'est une sensation extraordinaire - je suis à nouveau tout devant sur la pointe, avec l'eau qui file dessous à toute vitesse, le vent qui me fouette et toute seule, c'est magnifique. Par contre pas d'oiseaux, ils semble s'être donnés le mot... Je reste quand même là, c'est tellement fort comme sensation.

Puis le bateau tourne un peu, ce qui change la direction du vent... Les vagues se font donc sentir beaucoup plus, et j'ai l'impression d'être sur un manège de parc d'attraction. Et dire qu'il n'y a qu'une fine barrière qui m'empêche de tomber à l'eau !!

D'un coup l'avant du bateau se met à monter, monter, monter... et là je sais ce qui m'attend !! Il retombe fortement contre l'eau et je me prends une IMMENSE vague dans la tête ! Le skipper prend le micro, il est mort de rire et me dit "oooooooooooooh that one got you, didn't it ?? Well as long as you're still smiling..." et c'est le cas, j'ai le sourire jusqu'aux oreilles car même si je suis bien trempée de la tête aux pieds, c'est tellement grisant ! Après quelques autres douches dans le genre, je décide de rentrer car quand même on prend l'avion de lendemain et je n'ai pas envie de mettre des affaires trop mouillées dans la valise ! Mais quelles sensations !

 

Sur le retour je discute avec le skipper et un autre gars qui est venu avec sa petite fille, finalement celui-ci me ramène gentilment direct au campervan où je me douche (une première ! on n'a sinon jamais utilisé la douche) et je mets le chauffage au gaz à fond pour sécher mes affaires. Je retrouve Gabriel tard le soir à l'aéroport, et lendemain on reprend l'avion dans l'après-midi pour un long voyage de 35 heures, donc 14 dans l'A380 entre Sydney et Dubai. C'est vrai que cet avion est bien plus silencieux que les autres, et on a un peu plus de place pour marcher, mais le fait qu'on n'a pas pu être assis ensemble et qu'on avait chacun un siège entre deux autres personnes a rendu ce vol quelque peu inconfortable... Malgré le fait que j'aie pu rentrer dans le cockpit après l'atterrissage :)

 

De retour à Séville, on était HS - littéralement. Le lendemain on a récupéré mes monstres à plumes qui étaient ravis de retrouver leur semi-liberté, car ils ont dû rester dans la cage pendant 4 longues semaines...

 

La Nouvelle-Zélande est désormais derrière nous - et ce long récit aussi ! J'espère qu'il vous aura donné envie de partir à la découverte de ce superbe pays...

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commentaires

C
<br /> La fin du voyage a l'air d'avoir été très sympa... et avec du beau temps en plus ! On ne va pas tarder à découvrir le Nord à Noël... Merci de ton récit en tout cas.<br /> Ce w-end, on va probablement aller voir le match à Wellington (pour tâter de l'ambiance car ici à Palmy, à 23h, tout le monde est rentre se coucher... véridique le w-end dernier) plutôt qu'à<br /> Auckland (vraiment loin). Et vous ? vous avez trouvé un pub où le regarder ?<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Marie, tu devrais être végétarienne !<br /> <br /> <br />
Répondre

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  • : Le blog de Marie et Gabriel à Séville
  • : Après 2 ans et demi à Hambourg au Nord de l'Allemagne, nous voilà partis pour 2 ans d'expatriation à Séville, tout au Sud de l'Espagne. Un changement radical!...
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