Nous avons enfin reçu le frigo et le four aujourd'hui, notre appart est donc au complet. Bon, il reste cette horrible odeur d'égouts dans une des salles de bain et le toilette qui ne fonctionne pas dans l'autre, mais comme ils disent toujours, "no es un problema, vamos poco a poco" - petit à petit...

De notre côté il ne nous manque que quelques petites choses à installer, comme les lumières qui manquent, les miroirs et tableaux et autres broutilles. Et bien entendu la terrasse et surtout la chambre des perroquets, où nous n'avons pas fait grand chose pour l'instant. Mais on commence enfin à se sentir chez nous, dans un appartement et non dans un stockage de meubles et cartons comme auparavant !

L'avantage de ne pas avoir eu de frigo pendant tout ce temps est qu'on est souvent allés manger dehors... Séville est la ville des tapas par excellence, dont je suis très fan car ils permettent à chacun d'adapter la quantité à son appétit tout en goûtant à une grande variété de plats. Car ayant appris petite à ne rien laisser dans mon assiette, j'ai tendance à toujours sortir d'un restaurant en ayant beaucoup trop mangé. Mais grâce au tapas, on peut manger juste à sa faim !!

Le principe des tapas est très simple, c'est juste une petite portion d'un des nombreux plats servis dans le bar (ici les restaurants sont le plus souvent chic et chers, pour un repas "normal" cela se passe dans les bars). Souvent les plats sont disponibles sous 3 variantes de taille : tapa, media et ración. Si on prend l'exemple de la fameuse tortilla de patata, l'omelette espagnole épaisse aux patates, la tapa sera peut-être un huitième de la tortilla entière, la media sera un tiers et la ración la tortilla entière.

En général avec trois ou quatre tapas par personne on a assez mangé, un peu plus pour les gourmands, un peu moins pour les petits appétits. Du coup, si on est deux on se partage 6 ou 8 plats et on a le droit à plein de saveurs ! Certains plats ne sont disponibles qu'en media ou en ración, mais tant qu'on n'est pas tout seul (ce qui n'arrive jamais en Espagne, les Espagnols ne sortant jamais seuls !!) ça ne change pas grand chose.

Parmi mes préférés : l'incontournable tortilla de patata et ses variantes (avec poivrons, chorizo, etc.), les tout aussi incontournables pimentos asados, poivrons rouges grillés, pelés et coupés en lamelles, le salmorejo et le gazpacho (deux soupes froides de légumes, le premier étant plus épais et crémeux que l'autre), les fruits de mer et poissons à toutes les sauces, frits, en casserole, etc. etc., les chacinas (charcuterie)... Et en dessert ? Flan de huevo (comme une crème catalane épaisse), tarta de queso (comme le cheesecake), tocino de cielo (flan andalou)... Et lors de la Semana Santa, on trouvait dans toutes les pâtisseries les fameuses torrijas, comme du pain perdu trempant dans du miel. Hmmm !!! Bref, ce n'est pas à Séville que l'on mourra de faim !

On n'a pas de photos de tous ces délices, et j'ai préféré ne pas en chercher sur internet : que ceux qui veulent voir ça de plus près viennent nous rendre visite et ils pourront savourer tout cela sans limite !!

Une petite parenthèse toujours relative aux repas : comme vous le savez certainement les horaires des repas sont différents en Espagne. Le repas de midi n'a pas lieu avant 14 heures (d'ailleurs les magasins ne ferment pas entre midi et deux mais entre 14h et 17h) et celui du soir pas avant 21 heures. Le Dos de Mayo, un bar juste en bas de chez nous qui fait de délicieux plats, est encore fermé à 19h, pas la peine donc d'espérer y manger si on conserve les horaires français !

Bon, ça aura été un article sans images mais j'espère que cela vous aura mis l'eau à la bouche quand même ! De mon côté de vais faire les courses pour remplir notre frigo tout neuf !!

La semaine prochaine vous aurez aussi le droit à plein de nouvelles intéressantes car c'est la Feria de Abril, la grande fête de Séville qui mèle fête foraine, folklore andalou, chevaux et calèches en parade, jours fériés, boissons, musique, danse et je l'espère, soleil !!

La plupart d'entre vous ont certainement déjà entendu parler de la Semaine Sainte qui se célèbre avec beaucoup de ferveur en Andalousie - et notamment à Séville.

Pour ceux à qui cela ne dit rien, il s'agit de la semaine précédant Pâques, c'est la célébration religieuse la plus importante de la ville, qui est réputée dans toute l'Espagne. Pendant la Semaine Sainte, toute la ville vit au rythme des processions, et notre appartement étant en plein centre historique, nous n' y avons pas échappé !

Il faut préciser que les Espagnols sont de façon générale bien plus pratiquants que les Français, et en Andalousie la religion catholique a encore une place très importante dans la vie des gens et la culture. Un exemple que je trouve assez frappant à Séville : le nom des rues. Parmi l'immense majorité des noms de rues qui se réfèrent d'une façon ou d'une autre à la religion catholique, il y en a des vraiment surprenantes : calle del Amor de Dios (amour de dieu), calle de la Madre de Dios (mère de dieu), calle Jesus del Gran Poder (jesus du grand pouvoir), plaza de la Encarnacion (incarnation), calle Divina Pastora (bergère divine), calle Espiritu Santo... plus des dizaines de calle San ou Santa quelque chose, calle Jesus de ci Jesus de ça, Vièrge X et Y, calle de tel prêtre ou telle soeur, etc.

De plus on trouve souvent des jesus ou des vierges en décoration sur les murs des bâtiments, dans les chambres (cf. appartements visités !!), affichés dans des bars et magasins (un bar près de chez nous est plein d'effigies, de posters ou d'affiches avec Jesus, Marie & co, ou de photos de processions de la semaine sainte)... D'ailleurs je suis déjà passée devant plusieurs magasins qui ne vendent que ce type d'article !

On comprend donc que les évènements religieux aient tellement d'importance ici. A Séville, la semaine sainte tourne autour des processions, lors desquelles les groupes religieux locaux (60 confréries au total, dont certaines existent depuis le Moyen-Âge) effectuent un parcours reliant leur église à la catédrale, qui dure plusieurs heures (4 heures pour les plus proches, jusqu'à 12 heures pour les plus éloignées !), pendant lequel des autels (les pasos) décorés avec des effigies sont "promenés" et portés à dos d'homme. Un programme est établi à l'avance, chaque jour une petite dizaine de confréries effectuent leur procession, et les balcons donnant sur le parcours sont loués très cher et très tôt dans la saison ! Des tribunes payantes sont installées sur les grands axes communs à toutes les processions et Séville se met sur son 31 pour cet évènement.

Une procession est quelque chose de très réglé et organisé. Les différents costumes de personnes constituant la procession montrent leur statut ou leur dans la confrérie (mais comme c'est assez compliqué je ne saurais vous dire qui fait quoi exactement...). Il y a les fameux nazarenos avec leur tunique, leur chapeau pointu qui recouvre toute la moitié supérieure du corps et leurs grandes bougies qui mettent de la cire partout sur les sols (ça fait crisser les pneus quand on y passe les jours suivants en voiture ou en vélo !), les penitentes qui portent le même habit mais sans chapeau pointu (le visage est quand même recouvert) et qui portent une croix sur l'épaule. Certains nazarenos ou penitentes marchent pieds nus. Il y a souvent une fanfare, des personnes en beaux habits religieux qui portent de longues perches avec de grandes bougies ou une sorte de drapeau de la confrérie. Et il y a bien sûr les costaleros, ceux qui portent les pasos. Tout ce monde nécessite une certaine organisation, donc il y a également les capataces qui font avancer ceux qui traînent, ralentissent ceux qui vont trop vite, et qui gèrent les arrêts des pasos. D'ailleurs, c'est très impressionnant quand un paso fait une pause et qu'il repart, car au moment où les costaleros hissent d'un seul mouvement le paso sur leurs épaules, celui-ci fait un bond surprenant !

Une procession comprend toujours un paso avec jesus (appelé misterio) et un avec la vièrge (le palio), celui-ci fermant la procession en général. Certaines processions se font en silence, mais la plupart sont accompagnées d'une fanfare.

Les rues de Séville étant en général étroites et tortueuses, certains passages sont délicats, notamment dans les virages, et c'est souvent sous les applaudissements que le paso continue son chemin après un passage difficile.

Quelques photos et des petits films pour vous mettre dans l'ambiance :

Une procession que l'on a vue dans le prolongement de notre rue, depuis le balcon d'un des apparts' inoccupés de notre maison :

Les nazarenos avec leurs chapeau pointu

Une autre procession sur laquelle je suis tombée par hasard près de chez nous

Pour quelqu'un comme moi qui n'a pas du tout grandi avec l'église ou la religion catholique, ces jesus me semblent plutôt glauques...

En pleine journée c'est assez rare de voir plus que le paso qui dépasse de la foule, par contre tard le soir, lorsque les processions sont sur le retour, il y a souvent moins de monde et on peut alors mieux apprécier toute l'organisation avec les différents types de costumes.

Voici le palio d'une autre procession, juste au moment de rentrer dans la cathédrale. Les palios sont toujours très richement décorés, par rapport aux misterios qui portent jesus. Et je dois avouer que les vièrges sont très joliment sculptées, et leurs habits sublimes ! Ils semblent faits de velours et d'or.

Entre-aperçu des penitentes avec leurs croix (ps, vue l'attitude de celui à gauche, la croix ne doit pas être très lourde !!)

D'après ce que j'ai lu, l'appartenance à une confrérie est une affaire familiale, la tradition se transmet aux cours des génération et c'est souvent un engagement pour la vie.

Un soir nous sommes tombés sur une procession à deux pas de chez nous, qui était sur la fin de son parcours et il y avait nettement moins de monde. On a donc pu prendre cette photo qui montre bien que les pasos n'avancent pas par un quelconque miracle divin !

Sur cette vidéo on voit bien le sursaut du paso lorsque la pause est terminée et que les costaleros le remontent sur leurs épaules :

Dans une semaine, Gabriel vient me chercher pour notre aménagement définitif à Séville. D'ailleurs, ce soir il récupère les clés de l'appartement, et l'eau, l'électricité et la cuisine devraient être près à la fin de la semaine prochaine.

Même si je profite bien de mes quelques semaines à Toulouse (longues balades avec Peanuts, gros câlins avec Minette, de bonnes séances d'équitation dans mon club favori, retrouvailles avec les amis, chouchoutage par Papa et Maman, etc. etc.), je commence à être très impatiente de rejoindre Gabriel à Séville ! En plus la température commence à monter sérieusement (30°C hier et aujourd'hui) donc le plus tôt j'arrive, le mieux c'est, car il me faudra bien un moment d'acclimatation avant les grandes chaleurs !

Du coup, histoire de faire passer l'impatience, voici une petite présentation de la ville...

Avec environ 700 000 habitants, Séville est la quatrième ville d'Espagne après Madrid, Barcelone et Valence. La ville en elle-même n'est pas très étendue (140 km², en comparaison Toulouse est à 118 km² avec 440 000 habitants) mais comme toutes les villes espagnoles la densité d'habitants est élevée, car l'habitat typique n'est pas la maison individuelle mais plutôt l'immeuble à plusieurs étages. Elle est traversée par le Guadalquivir, qui est d'ailleurs naviguable jusqu'à Séville, bien que l'on soit à environ 90 km de la mer, ou plutôt de l'océan puisqu'il s'agit de l'Atlantique. Toutefois, depuis Séville on peut aussi bien aller à la mer Méditerranée, les deux sont tous près, et le détroit de Gibraltar est d'ailleurs un très bon spot de whale watching, ce qu'on ne tardera pas à aller vérifier !

Une petite carte pour mieux vous situer...

On est donc plus près du Portugal ou du Maroc que de la France !

D'ailleurs, l'Andalousie, dont Séville est la capitale, est restée sous domination mauresque pendant plus de 7 siècles (du 8 au 15ème siècle environ). Que ce soit l'architecture ou les noms des lieux, l'influence de cette époque saute tout de suite aux yeux. Le nom du Guadalquivir provient de l'arabe al-wadi al-Kabi ("la grande vallée") ; le nom Andalousie provient de al-andalus qui était le nom du territoire occupé par les musulmans, bien plus vaste que l'Andalousie actuelle puisqu'il recouvrait presque toute la péninsule ibérique. En ce qui concerne l'architecture, l'exemple le plus connu de Séville et la Giralda, le clocher de la cathédrale qui est en fait le minaret de l'ancienne mosquée, détruite lors d'un tremblement de terre au 14ème siècle.

PS : presque toutes les photos de cet article ne sont pas de nous, on n'en a pas encore à part quelques unes prises en 2004 !

L'Alhambra de Grenade est un autre site maure très connu, un complexe de palais de souverains musulmans que l'on avait visité lors de nos vacances en Andalousie en 2004, quand on vivait à Saragosse. Pour tous ceux qui viendront nous visiter plus que quelques jours, un détour par Grenade est absolument nécessaire !

Un des nombreux palais, ornés de fresques, de mosaïques et de sculptures incroyables :

En dehors de cette architecture musulmane, le centre historique de Séville est également très beau, avec les petites maisons typiques à façade blanche et jaune qui comprennent très souvent un petit patio fleuri, de drôles d'églises et de chapelles colorées à tous les coins de rue... Il est très vaste pour un centre historique, ce qui vient du fait que Séville était la plus grande ville d'Espagne jusqu'au 16ème siècle.

Pour mieux se rendre compte, voici un plan de Séville. Le A est notre rue, la zone entourée de rouge au centre est le centre historique, et le rond rouge près de l'aéroport est là où travaille Gabriel.

Voilà donc de quoi faire tourner votre imagination avant que l'on soit définitivement installés et que l'on commence à découvrir notre nouvelle ville !

La semaine dernière, nous étions tous les deux à Séville pour trouver un appartement... Nous avons donc eu nos premières impressions de notre nouvelle ville, que nous avons arpenté dans tous les sens pendant 3 jours à la recherche de l'appartement qui nous attendait...

Airbus a contracté une personne pour nous aider dans notre installation. Maria a contacté des agences immobilières pour nous trouver un appartement, elle nous a assisté dans les démarches comme l'ouverture d'un compte bancaire, la relecture du contrat de location, l'inscription à la mairie, la procédure d'immatriculation de la voiture... C'est bien pratique, car lorsqu'on débarque on est vraiment paumés, même si on parle bien la langue...

Par contre au niveau des agences immobilières au début on était très déçu, tout ce qu'on a visité pendant le premier jour n'allait pas du tout : 2 chambres ou 4 alors qu'on en voulait 3, appart situé tout au Nord alors qu'on voulait être au centre, etc. Heureusement le deuxième jour nous a remonté le moral puisqu'on en avait un qui nous plaisait, et finalement le troisième jour on en a trouvé un autre qui nous convenait encore d'avantage. Mais celui-ci nous l'avions trouvé tout seuls, donc finalement on aurait pu se passer de l'agence !!

Après une quinzaine de visites d'appartements nous avions silloné le centre au point que Gabriel connaît déjà la ville par coeur, grâce à son super sens de l'orientation :)

Notre appartement est situé dans une petite rue du centre historique, dans un bâtiment qui a été complètement refait à neuf puisque nous sommes les premiers à s'installer et la cuisine n'a pas encore été mise en place !

La façade ancienne a été conservée (c'est la rouge), mais à l'intérieur les appartements sont modernes.

C'est un peu dommage qu'ils n'aient rien gardé de typique à l'intérieur, car les patios sévillans sont pleins de charme, comme celui-ci qui appartenait à un autre appartement que l'on a visité.

Notre appartement est en fait un duplex, avec salon et cuisine en bas et les chambres et salles de bain en haut. Nous avons également une grande terrasse qui fait toute la surface de l'appartement sur le toit.

L'appartement est assez sombre puisque les fenêtres sont plutôt petites et elles donnent toutes sur des patios, mais je pense que cela nous conviendra très bien en été lorsque les températures dépasseront les 45°C ! Du coup les photos ne donnent rien, on attendra de l'avoir un peu aménagé avant de poster des photos.

Cet appartement n'a rien du charme et de l'espace de celui d'Hambourg, c'est certain, mais nous avions un budget plus serré (le loyer pris en charge par Airbus est plus bas), et puis nous sommes déjà très contents d'avoir nos principaux critères à savoir 3 chambres (1 pr nous, 1 pr les visites et 1 pr  les perroquets), la clim et une grande terrasse, tout cela en plein centre historique.

Il faut désormais avoir un peu de patience car on ne s'y installera que d'ici quelques semaines. Pour l'instant il est prévu que les déménageurs viennent pendant la semaine du 4 avril, et Gabriel, qui est déjà à Séville mais à l'hôtel, viendra me chercher le 8 avril. Au début il faudra un peu camper car la cuisine ne sera pas installée tout de suite, par contre tant que l'eau et l'électricité sont en place on pourra au moins y dormir et se doucher, et bien sûr installer et aménager l'appartement.

Tant qu'on y était, on a également pris quelques photos de la ville :

Si on fait abstraction des containers à poubelle, je trouve cette petite place très mignonne ! ;) La ville est pleine d'orangers, qui commencent à peine à fleurir, cela donne un côté très exotique !

A bientôt pr plus de nouvelles et vous aurez bien sûr le droit à une petite présentation de la ville !

Depuis que j'ai arrêté de travaillé il y a 10 jours déjà, j'ai été bien occupée avec quelques petites mésaventures.Voyez un peu...

Le four a choisi le meilleur moment pour tomber en panne, 2 semaines avant notre départ en justement alors qu'on a invité plein d'amis sur plein d'après-midis pour "Kaffee und Kuchen" - donc pour manger des gateaux (à part le Tiramisu, tous mes gateaux se font au four !!!), et bien sûr les rendez-vous avec le techniciens sont du genre "tel jour entre 12h et 16h". Mais comment font les gens qui travaillent pour se faire réparer le four ? Ils prennent un jour de congés exprès ???!

Une lettre de 6 pages nous est arrivée la semaine dernière nous annonçant que l'on devait payer 1200 € et signer une lettre jointe car en téléchargeant un film on se serait rendu coupables de publication illégale sur internet et donc d'atteinte aux droits d'auteur... En se renseignant sur internet j'ai vite appris qu'il ne faut surtout pas signer la suggestion de lettre qu'ils envoient (qui est bourrée d'engagements et d'aveux cachés sous des phrases toutes simples) et que la somme peut (doit) être négociée. On a donc fait appel à l'assurance judiciaire de Gabriel qui nous a aidé à préparer la réponse. Apparemment ce type d'accusation est de plus en plus fréquent, c'est une façon très rapide et simple de se faire plein d'argent, puisque la lettre que l'on reçoit est toute faite pour faire peur, avec en plus un temps de réponse exigé de 7 jours... Apparemment des milliers de lettres de ce type sont envoyées chaque jour, et il suffit qu'un dizième des destinatares flippent vraiment (la copie de condamnation de 50 000 € de dommages et intérêts jointe à la fin y participe pas mal) et paient tout de suite sans se poser de questions pour être tranquilles, pour que le business soit efficace...

A côté de tout ça il y avait les affaires administratives à régler, comme l'inscription au chomage et désinscription de la mairie, où comme d'habitude dans ce type de situation j'ai eu affaire à des gens plus incompétents et bureaucratiques les un que les autres...

J'ai aussi commencé à débarasser les choses qui doivent aller à la poubelle, nettoyé le balcon qui était plein de moisissure sur le carrelage à cause de l'humidité ambiante... et j'ai gardé un peu de temps pour moi-même aussi :)

Gabriel a eu une semaine assez fatigante et éprouvante - en plus du stress de la fameuse lettre, il est rentré sur Pau pour 3 jours car son oncle est malheureusement décédé d'une tumeur du cerveau, ce qui était très triste et tragique. Il est rentré vendredi et est reparti ce soir pour une journée de formation à Bristol... Le pauvre !

Dans les jours à venir je vais m'attaquer à un gros morceau du nettoyage pré-déménagement, à savoir les 14 fenêtres et leurs nombreux mini-carreaux qui n'ont jamais été nettoyés depuis qu'on est là......

Et pour profiter quand même un peu des dernières semaines, samedi je suis allée avec un groupe ornithologique à la mer Baltique, où j'ai pu voir deux nouvelles espèces d'oiseaux nordiques et des milliers de canards, dans une concentration que je n'avais encore jamais observée...

Le plus marquant de cette journée, en plus des belles observations, était le temps magnifique : un grand ciel bleu parsemé que quelques petits nuages innocents, et un magnifique soleil radieux. Malgré cela, il faisait quand même très froid, notamment à cause du vent.

Quelques clichés de cette côte sauvage et ses oiseaux...

Une des nombreuses jolies maisons au toit de chaume de la région

Un petit lac avec environ 300 fuligules morillons et quelques individus d'autres espèces

La petite ville de Rerik, toute mignonne et pittoresque

Lumières de fin de journée d'hiver sur la côte baltique à Rerik

Voici les deux Harèldes boréales que l'on a pu observer à loisir pêcher et se toiletter depuis la jetée de Rerik. De magnifiques oiseaux nordiques que je ne risque pas de voir à Séville !!!

En plus des Harèldes, une nouvelle espèce pendant cette journée, également nordique et superbe, est le Harle huppé. Ils étaient trop loin pour les photographier, mais je les ai très bien vus grâce aux longues-vues d'autres participants ! Une petite photo d'internet pour vous convaincre...

Et aujourd'hui dimanche, nous avions "Kaffee und Kuchen" avec deux couples d'amis allemands, Anja & Sebastian et Juliane & Andreas. On a passé un super moment (avec un gateau au four, celui-ci étant réparé depuis vendredi !), et au moment de dire au revoir ce n'était pas facile, puisque c'était le premier vrai au revoir... Malheureusement on a oublié de prendre des photos, dommage...