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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 15:10

Le weekend dernier, Gabriel avait un match de rugby avec son ancienne équipe de Sarragosse à côté de Gibraltar. Du coup, on est partis y passer le weekend. Samedi matin Gabriel a joué ses matchs et je lui ai faussé compagnie pour aller voir des oiseaux dans un parc national proche. Je n'ai pas vu grand chose, l'heure n'était pas optimale, mais le cadre était superbe (forêts de chêne liège) et j'ai pu faire de belles photos de jeunes Tariers pâtres tout décoiffés.

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Ensuite je l'ai rejoint dans un bar pour la troisième mi-temps, on a mangé et bu pendant un bon moment, puis on est retournés à l'hôtel pour se détendre à la piscine et bronzer un peu, avant de ressortir pour... manger et boire ! Quel programme !!

 

Quelques photos rugbystiques :

 

Le rocher de Gibraltar en fond

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Dimanche, lever assez tôt pour partir à la découverte du rocher de Gibraltar et surtout de ses fameux singes. Il y a environ 300 macaques de Barbarie qui vivent sur le rocher de Gibraltar, la seule colonie de singes sauvages en Europe, on pense qu'ils ont été amenés par les maures en tant qu'animaux de compagnie il y a plusieurs siècles, mais ils vivent maintenant à l'état sauvage et constituent la principale curiosité de Gibraltar.

Ce sont manifestement des animaux très sociaux, ils passaient leur temps à se faire des câlins et chercher les puces. Il y avait de tout petits bébés trop chous...

 

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Ils prenaient parfois des attitudes très humaines... Comme celui-ci :

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Ce jeune singe nous a fait d'ailleurs bien rigolé, il était très coquin. D'un coup il a surpris Gabriel en lui sautant dessus et en s'accrochant à son bras. Une fois la surprise passé, Gabriel était ravi ! Le singe a filé dans la poubelle pour en sortir un bouchon de bouteille, et quand ça ne l'intéressait plus il est revenu sur Gabriel puis sur moi !

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Ensuite sa maman nous a remonté les bretelles à tous les trois et il est retourné auprès d'elle :

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A part les singes, Gibraltar ne présente pas vraiment d'intérêt : c'est une ville moche au bord d'une baie moche (un port industriel sur fond de raffineries) où on ne conduit même pas à gauche et où le fish and chips est surgelé et servi par des espagnols. On n'est ni en Angleterre ni en Espagne, c'est vraiment bizarre.

 

Après Gibraltar, on est partis vers Tarifa, la pointe la plus au Sud de l'Europe, où on avait réservé une sortie en mer de deux heures pour observer les cétacés dans le détroit de Gibraltar. On a bien vu plusieurs groupes de Globicéphales noirs (gros dauphin avec une tête très ronde) mais globalement la sortie était moyenne, les accompagnateurs ont donné le strict miminum d'infos, n'étaient pas passionnés, et le pilote du bateau a fait quelques manipulations complètement contraires au code de bonne conduite pour le respect des animaux dont ils font la pub sur leur site web... Un arrière-goût un peu amer donc, même si cette sortie m'a permis d'observer une nouvelle espèce d'oiseau, le puffin cendré, un grand oiseau marin de la famille des pétrels et albatrosses.

 

Pas de photo du puffin qui restait toujours trop loin du bateau, par contre quelques clichés sympas des Globicéphales :

 

Derrière c'est le maroc !! Le détroit de Gibraltar ne fait que 12 km de large en moyenne...

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A part ça, Gabriel a acheté le scooter, et j'ai un beau casque super classe que vous aurez l'occasion de voir lorsqu'on prendra des photos. Mais ce sera pour le prochain épisode, cet article étant déjà très long !!

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 15:10

Un matin de la semaine, lorsque je faisais mon footing le long du Guadalquivir, j'ai soudain entendu un cri d'oiseau TRES familier... En m'approchant de l'arbre qui émettait le cri, j'ai aperçu un sosie de Boris !!! Et un deuxième !! J'avais déjà lu qu'il y avait des youyous échappés de captivité à Séville mais je ne les avais jamais trouvés... J'ai pu les observer à loisir pendant 10 minutes (sans jumelles ni lunettes... imaginez à quelle distance ils étaient !!) avant qu'ils s'en aillent en volant, et le soir j'y suis retournée avec Gabriel. Ils étaient toujours dans le coin mais dans un platane très haut, par contre lorsque j'y suis retournée le lendemain matin ils étaient à nouveau dans l'arbre proche et j'ai pu faire de beaux clichés... Jugez par vous-même !

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Dans le même arbre il y avait assi un couple de Conures à tête bleue, une perruche d'Amérique du Sud.

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J'y retournerai un jour pour essayer d'avoir des photos encore plus belles et plus nettes !

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 15:10

 

Je ne suis pas du tout à jour avec le blog... Du coup j'ai plein de choses à vous raconter et vous allez encore avoir le droit à un méga-article-roman ! Tant mieux, cela vous préparera pour l'avalanche qui vous submergera à notre retour de Nouvelle-Zélande !! Eh oui, ce voyage approche à grand pas, moins d'un mois et demi désormais...

 

Commençons par le début...

 

Début juillet, nous sommes allés passer le weekend dans la Sierra de Grazalema, une zone montagneuse située au Sud-est de Séville connue pour ses villages blancs. Juste deux jours histoire d'échapper un peu à la chaleur de Séville et éventuellement pour faire du repérage pour un séjour plus long. On m'avait recommandé certains itinéraires dans la zone mais faute de temps et de mauvaise organisation (il aurait fallu demander des permis pour accéder aux sentiers plusieurs jours avant), on n'a pas pu y aller. Mais on a quand même passé un bon moment, avec malheureusement peu de photos car la batterie s'est déchargée et on n'avait pas pris le chargeur... L'erreur du débutant...

 

Le peu de photos qu'on a pris, dans le village de Zahara de la Sierra :

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L'hôtel dans lequel on restait avait une piscine magnifique, du type débordant qui donnait sur la grande pente en bas de l'hôtel, direction soleil couchant... Comme sur les brochures touristiques !!

 

 

Après ce weekend, je suis allée pour la dernière fois donner un coup de main à Martin à Doñana. Un peu triste que cette superbe expérience se termine déjà, mais prête à en profiter un maximum !

 

Le marécage étant en train de se sécher à vitesse grand V, il n'était plus question de tenter de capturer d'autres marouettes. Lorsque le marécage n'est plus assez humide, elles n'y trouvent plus un habitat favorable et se déplacent en direction des rizières situées à l'extérieur du parc, qui sont en ce moment pleines d'eau.

Sur cette photo on voit bien comment le sol se craquèle du fait de la sécheresse saisonnière.

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Du coup, on a effectué des relevés de végétation sur les sites où l'on avait observé, entendu ou capturé des marouettes, et on a rassemblé tout le matériel dans la barque en pensant approcher la barque de la terre ferme.

Lorsqu'on avait amené la barque la première fois, elle ne contenait que les pièges, mais comme on a amené plein d'autres choses par la suite (d'autres sortes de pièges, des plateformes pour disposer les pièges, la tente, le parasol, etc. etc.) on s'est retrouvé avec une barque tellement remplie qu'on ne pouvait plus la bouger de là, l'eau étant en plus très basse ! Du coup on l'a laissée au milieu du marécage et Martin s'est débrouillé plus tard pour la sortir de là avec des gars costaux du coin :)

 

Le dernier jour a été une journée merveilleuse, pleine de surprises !..

Le matin, nous sommes allés donner un coup de main pour une session de bagage de jeunes Ibis falcinelles (clic pour voir des photos). L'ibis falcinelle est un bel oiseau noir aux reflets métallisés et au long bec arqué qui a cessé de se reproduire à Doñana vers la fin du 19ème siècle suite aux destructions d'habitat, de nids et à la chasse. Mais suite à différentes mesures, il a recommencé à y nicher vers 1996 et ce sont maintenant plus de 4000 couples qui se reproduisent tous les ans. Une belle histoire de recolonisation, donc !

 

Tous les ans, plusieurs sessions de bagage des jeunes permettent un suivi efficace des populations. On était donc une vingtaine de personnes, et on est entrés dans la colonie pour aller "cueillir" des jeunes ibis. Comme ils ne savent pas encore voler, c'est assez facile de les attraper, et ensuite on les tient par les pattes la tête en bas (dans cette position ils ne gigotent presque pas et cela ne leur fait pas mal) et lorsqu'on en a 4 ou 5 dans chaque main on les apporte aux bagueurs qui leurs placent les bagues sur les pattes. J'avoue qu'ils me faisaient un peu de la peine, cela se voyait qu'ils avaient peur et comme ils étaient mouillés, un peu froid, mais on m'a assuré qu'une fois relachés ils s'en remettraient très vite. Je n'osais pas rentrer dans l'étang avec l'appareil photo, donc je n'ai malheureusement pas de photos de cette expérience unique...Martin m'a pris avec son gros objectif, mais comme on était proches on ne voit que les pattes des bébés ibis que je tiens dans les main (la tête en bas, rappelez-vous !). Mais cela vous donne une idée !

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Après quelques heures à baguer les ibis, un des employés du parc chargés du suivi nous a proposé de l'accompagner sur le terrain, car il devait faire des relevés d'eau dans les étangs et allait passer près de maisons abandonnées que Martin voulait que l'on inspecte au cas où l'on trouverait d'autres restes de marouettes prédatées. En fait on a parcouru tout le parc, en faisant un grand tour qui passait par tous les écosystèmes (marais asséché ou toujours en eau, pinèdes, dunes, plage, zone de pisciculture, rives du Guadalquivir...) pendant peut-être 4 ou 5 heures ! Quand on sait que le parc en lui-même n'est accessible qu'aux employés et aux chercheurs, et que je n'avais eu l'occasion de voir que la zone de marais depuis le début du projet, on comprend mieux mon engouement ;)

 

On a commencé par accompagner une autre employée chargée du suivi de l'Aigle ibérique (longtemps considéré une sous-espèce de l'Aigle impérial), qui essayait de compter le nombre de jeunes dans un nid situé dans un grand eucalyptus dont on ne peut s'approcher qu'à 800 m environ. La lumière était très mauvaise donc il était difficile de voir les jeunes, mais un adulte a fait une belle apparition à un moment donné et j'ai donc pu voir mon premier aigle ibérique !

 

Ensuite on est parti sur notre grand tour, où j'ai pu voir entre autres des centaines (des milliers ?) de limicoles, deux autres nouvelles espèces (les superbes gangas cata et le goéland d'Audouin), une carapace de tortue marine caouanne, des bandes de centaines d'Alouettes calandres... Seule une des maisons abandonnées nous a permis de récolter quelques plumes de marouette, mais une autre maison hébergeait deux jeunes faucons crécerelles encore incapables de voler, qui se sont donc soumis à une session photo malgré eux !

 

Quelques photos de cette journée incroyable...

Un des jeunes faucons dans la maison abandonnée

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Goéland d'Audouin : Ok, je suis consciente que pour la plupart d'entre vous ce n'est qu'une "mouette", mais alors gardez en tête que c'est une mouette spéciale qu'on ne risque pas de voir au bord de la Garonne à Toulouse !

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Panoramique de la zone où j'ai vu l'aigle ibérique : de la nature à perte de vue, comme toujours dans ce parc !

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La seule chose qui manquait à cette journée était une observation de lynx, mais je suis patiente et je compte bien en voir un jour ! Et un petit bémol à la fin de la journée quand je me suis rendue compte que toutes mes photos étaient très surexposées à cause d'un mauvais réglage de l'appareil photo, mais cela restera quand même une journée inoubliable pour moi !!!

 

Après cela je suis rentrée à Séville avec des gens de la réserve, et on est allés assister à la soutenance de thèse d'un gars qui avait quitté la réserve juste avant que je commence. Le sujet (l'utilisation par les oiseaux des rizières voisines à Doñana comme habitat de subsitution) était intéressant et cela m'a permis de voir comment se passait une soutenance de thèse.

 

Ensuite, la semaine dernière Rosina et Fabrice sont venus nous rendre visite. On s'est baladés, on a bien mangé (le tour de nos bars préférés !), beaucoup papoté... Bref, des retrouvailles comme on les aime ! J'avais la flemme de transporter le gros appareil photo donc Rosina a pris toutes les photos, mais j'ai oublié de les récupérer avec qu'ils partent... Donc malheureusement pas de photos pour illustrer cette visite...

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 21:09

Ces deux dernières semaines, les températures ont commencé à monter sérieusement, au fur et à mesure que baissait notre illusion d'un appartement frais en été...

 

En effet, lorsque l'on a visité l'appartement en mars, il nous semblait très frais, et on se disait que le manque de lumière serait compensé par la fraîcheur en été... C'était sans compter le fait que l'appartement est manifestement très mal isolé, donc même sans soleil direct par les fenêtres, il suffit que le soleil tape sur les murs extérieurs pour qu'il commence à faire chaud. Très chaud... Environ 30°C dans la journée, et le matin, après toute une nuit d'aération intense par toutes les portes et toutes les fenêtres, il fait 27°C... Il faut dire que la nuit, la température ne descend plus en dessous de 25°C dehors, et dans la journée il fait désormais 40°C.

 

Pour l'instant on n'utilise pas encore la clim, sauf dans l'après-midi si on a vraiment trop chaud, et encore on ne la met en route que par coups de 20 ou 30 minutes pour descendre à 27 ou 28°C. Car si fin juin on commence déjà à mettre la clim toute la journée et toute la nuit, on ne s'habituera jamais !

 

Après 2 étés hambourgeois j'avais oublié cette sensation de chaleur continue et de peau moite... Le moindre mouvement fait transpirer, on fuit le moindre rayon de soleil et on ne revit que le soir à partir de 22 heures. La douche n'est plus qu'à l'eau froide, d'ailleurs on a carrément débranché le chauffe-eau et on ne cuisine plus du tout !! Le frigo ne contient plus que des crudités et des fruits :)

 

Malgré cela, je ne trouve pas que ce soit si difficile ou si fatigant que ce que je craignais. Il suffit de s'adapter (je ne porte plus que des mini shorts ou jupes et des débardeurs, on évite de sortir entre 14 heures et 18 heures, on mange moins, etc.) et d'accepter d'être un peu collant tout le temps. Mais ceci dit, on n'est même pas encore en juillet et la température ne recommencera à descendre qu'en septembre...

 

En ce qui concerne les perroquets, ils se portent bien, ils se baignent ou demandent la douche plus souvent et je ne pense pas que la chaleur ne leur pose de problème jusqu'à un certain point. Leur pièce est bientôt prête, je vous mettrai des photos lorsqu'elle sera terminée. Ils se sont bien habitués à l'appart et on déjà leurs coins préférés et leurs habitudes, même si ils sont nettement moins actifs qu'à Hambourg, surement à cause de l'espace qui est plus réduit.

 

Après la mue qui est en train de se terminer, toutes les plumes de Lola sont nickel, et pour l'instant elle n'a pas l'air de les grignoter. Il faudra surveiller, mais on dirait que son problème d'arrachage de plumes est passé. C'était surement lié à la puberté et aux hormones...

 

Une petite photo des deux monstres dans leur placard préféré, où ils passent des heures à se faire des papouilles

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Demain nous allons passer la journée près de Sanlucar, journée oiseaux, picnic dans la pinède et plage :) Ensuite ce weekend nous partons nous balader près de Grazalema, un joli village tout blanc perché dans la Sierra.

 

Ensuite la semaine prochaine Gabriel repart au boulot et je vais passer la semaine à Doñana, surement mon dernier séjour donc il faut que j'en profite !

 

Et deux nouveautés : j'ai commencé les cours de portugais qui se passent très bien, je suis bien à l'aise maintenant en conversation, la prof (une brésilienne) est très sympa. Et deuxième nouveauté : nous allons surement acheter un scooter, cela faisait un moment que Gabriel y pensait car Hambourg avec une seule voiture n'était aucun problème, mais ce n'est pas le cas pour Séville qui est moins bien organisée en termes de transports en commun et le vélo n'est à réserver que pour les courtes distances quand commencent les grosses chaleurs. Un collègue de Gabriel vend son scooter 125 et on l'a essayé aujourd'hui, c'était la première fois que je conduisais un deux-roues !! Malgré le fait que ce soit un gros engin, c'est relativement facile à conduire, il faudra juste s'entrainer un peu avant !

Une petite photo d'internet de notre surement-futur-scooter :

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Et oui, Papa, on fera très attention !! :)

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 11:43

La Marouette de Baillon, c'est cette petite bête rare et difficile à observer que l'on essaie de trouver quand je vais à Doñana. Lors de mes derniers séjours, on l'avait entendue chanter au milieu de la végétation du marais, et on l'avait vue voler quelques mètres au ras de la végétation, mais on n'en avait pas encore capturé. Désormais c'est chose faite !!

 

Lors de mon dernier séjour il y a deux semaines on en a capturé 5 !

Voici les pièges que l'on utilise, c'est une sorte de cage montée sur une plateforme de végétation avec un système de piquets qui s'éffondre lorsque l'oiseau touche le fil sur lequel est accroché le ver.

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Voici quelques photos des marouettes que l'on a capturées - la première est de moi mais toutes les autres sont de Martin, son appareil étant nettement meilleur que le notre.

 

La marouette de Baillon est une jolie bestiole, avec des yeux rouges vif, le bec vert, le dessus marron tirant sur du roux et le dessous gris-bleu. Le ventre et l'arrière du corps est noir avec de petites taches blanches. Et elles a des pattes disproportionnées à la manière de tous les rallidés, comme la poule d'eau et la foulque macroule, que vous connaissez peut-être.

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Quelques photos en vol, qu'il a prises lorsqu'on les relâchait. Remarquez la longueur des pattes !

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Et voici quelques photos prises lors du coucher et du lever de soleil. Comme les pièges doivent être ouverts avant le lever du jour, on a dormi sur place sur une mini île au milieu du marais, c'était une expérience vraiment remarquable. Passer la nuit au milieu d'un espace naturel d'une telle beauté est un vrai privilège. Mais ce privilège se mérite !!! Comme on n'a pas le droit de monter une tente on a dormi dans la tente mais sans les piquets, avec simplement un bricolage qui nous évitait d'avoir la toile de la tente sur la figure. Et comme on doit porter tout le matériel là-bas, on a fait léger : pas de matelas, pas de chaussures de rechange sèches ou d'habits propres, pour manger juste de quoi suffire pour ne pas avoir trop faim !..

 

Mais cela vaut bien la peine d'être un peu inconfortable, juste pour vivre cette demie-heure juste avant le coucher de soleil et juste après son lever, où la lumière est si belle et les oiseaux le plus actifs. La première nuit nous avons même vu le lever de la pleine lune, qui était superbe, elle était énorme et orange et se reflétait dans la petite lagune de l'île. Malheureusement à ce moment-là nous étions partis faire un tour de l'île sans les appareils photos... Et deux jours plus tard la lune se levait nettement plus tard, on est donc allés dormir avant qu'elle ne sorte. Dommage, cela aurait fait de belles photos !

 

Le soleil est déjà couché, et l'horizon se couvre d'une teinte incroyable...

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Le lendemain matin...

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Quelques photos en vrac :

Flamands roses en vol

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La marisma (le marais) est divisée en grandes propriétés séparées par des clotûres qui semblent s'étirer jusqu'à l'horizon.

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Après cette semaine très fructueuse à Doñana, Gabriel avait deux semaines de congès. Lors de la première semaine, la semaine dernière, on a surtout fait du bricolage (ou plutôt Gabriel en a surtout fait) pour monter un sorte de bâche sur la terrasse pour éviter que le soleil ne chauffe trop le toit. Il faut dire qu'il commence à faire très chaud ici, 37°C en moyenne chaque jour, et l'appartement doit être mal isolé car malgré le fait que le soleil ne rentre pas dans l'appartement et malgré l'aération intensive la nuit, il fait déjà 30°C dans l'appart... On n'utilise la clim que lorsque vraiment on a trop chaud, car si on commence à mettre la clim tout le temps fin juin, on ne tiendra jamais jusqu'en août !!..

 

Ensuite on est partis pour un long weekend à Hambourg, où on avait été invités au mariage de Anja et Sebastian, de bons amis qu'on a rencontrés là-bas. On a revu pas mal de monde et cela faisait vraiment plaisir de revoir la ville et nos amis, même si la plupart du temps il faisait moins de 20°C :) Dimanche il a même fait chaud et on a fait un barbecue avec nos anciens voisins chez lesquels on logeait. On était un peu nostaliques en revoyant notre maison, notre quartier et en repensant à tout ce que l'on voulait faire et qu'on n'avait jamais fait, mais surtout on s'est rendu compte que l'on reviendrait vraiment volontiers vivre à Hambourg un jour si l'occasion se présentait !

 

Cette semaine, Gabriel est donc toujours en vacances, le bricolage continue et on compte également passer un jour à la plage et le weekend prochain dans les environs de Grazalema, un joli village dans la Sierra de Ronda...

 

En attendant, vous pouvez jeter un oeil au dernier article sur lequel j'ai rajouté les vidéos qui manquaient de l'arrivée des pélerins à El Rocio, ça vaut le coup ! Elles sont à la fin de l'article Premier emploi à Séville et nouveau séjour à Doñana

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 12:21

Lundi je suis repartie pour Doñana pour le volontariat que je fais là-bas en ce moment. J'ai encore passé une superbe semaine, et cette fois il y a des photos à l'appui !!

 

Je vous ai fait une petite carte pour se repérer un peu... Le parc national est au Sud-ouest de Séville, à environ 1h15 de route, et Sanlucar de Barrameda, où sont allés Gabriel et ses parents, se trouve de l'autre côté du Guadalquivir.

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Au cours de la semaine nous avons commencé à faire les piégeages pour tenter d'attraper des marouettes dans le marécage pour les baguer et leur prélever des plumes pour analyses ADN, mais sans succès. Nous n'avons attrapé qu'une bergeronnette printanière... Lors des sessions de piégeage, on dispose une cinquantaine de pièges dans une zone dont l'habitat est favorable à l'espèce, avec un petit ver qui gigote dedans. Puis on va se mettre au sec sur une petite île et on attend... Trois heures après on va contrôler les pièges et on fait cela toute la journée. Le jour de piégeage on est partis de la station de recherche à 6 heures du matin puis on est revenus à 1 heure du matin, car à la tombée de la nuit les mâles se mettent à chanter et on peut essayer de les attraper en les attirant avec un magnétophone qui reproduit le chant de l'espèce. Malheureusement cela n'a pas marché non plus...

 

Quelques photos :

Le patio du "palacio", la station de recherche

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Panoramique depuis le mirador situé à côté du palacio. Le marais semble s'étendre à l'infini

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Une cigogne sur son nid, vue depuis le mirador (son nid était dans un des grands eucalyptus voisin du mirador)

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A lever du soleil... les oiseaux sont très actifs et se déplacent beaucoup à cette heure là

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La petite maison abandonnée dans laquelle on avait trouvé les restes de 17 marouettes de Baillon lors de mon dernier séjour

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Un groupe de chevaux sauvages apeurés par notre présence...

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...mais une fois à bonne distance, ils sont curieux et nous examinent

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Essai de camouflage intégral !

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Panoramique depuis le petit îlot où on se mettait au sec entre les contrôles de pièges...

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Le marais à perte de vue... En hiver les marais sont presque totalement inondés, et en ce moment l'eau baisse très rapidement. En générale elle est juste en-dessous de mes genoux.

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Vols de flamands roses

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Glaréole à collier - un de mes oiseaux préférés, que je n'avais jamais eu l'occasion de voir si bien et si souvent qu'ici !

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Ce weekend, lorsque j'étais à Séville avec Gabriel, Martin m'a appris qu'il avait réussi à en capturer 3... j'espère donc en voir la semaine prochaine, puisque j'y retourne demain mercredi !

 

La semaine dernière a également été très spéciale pour une autre raison... Vous rappelez-vous du pélerinage de El Rocio dont je vous parlais dans l'article Petite balade dans les environs du parc national de Doñana ? Et bien ce pélerinage a commencé mercredi, le point fort était aujourd'hui lundi. Du coup mercredi tout le personnel de la station de recherche (volontaires compris !) est parti passer la journée sur le camino de Almonte, le chemin emprunté par les pélerins venant de la ville voisine de Almonte. On a déjeuné dans une pinède entre Almonte et El Rocio, avec plein de monde venu pour l'occasion. Tous étaient en costumes traditionnels, avec plein de chevaux et de mules, de musique et de danse, de nourriture et de boissons... Une véritable fête. Et même moi j'étais en costume traditionnel, une des cuisinières m'ayant prêté une robe de gitane !!! J'ai même improvisé les danses sévillanes (avec un succès très moyen qui m'a motivé pour m'inscrire à des cours de danse dès que je pourrai !).

 

Les jeunettes de la station de recherche :) Ca change des pantalons de randonnée et des chaussures de terrain !

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Avec Martin, qui s'était acheté une casquette et un foulard du coin pour l'occasion !

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L'équipe féminine au complet, cuisinières incluses

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Je vous mettrai des vidéos des filles qui dansaient un peu plus tard, en attendant quelques photos :

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Me voilà dans la robe de gitane prêtée gracieusement par une des cuisinières !

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Quelques clichés de la procession des pélerins lors de leur passage vers El Rocio

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Près de nous se trouvait un groupe qui avait tous les musiciens nécessaires et de bons danseurs !DSCN0498

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On a emprunté un cheval à un groupe voisin pour faire quelques photos ! Malheureusement ceux auxquels j'ai confié l'appareil n'étaient pas de grands photographes....

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Ensuite à la tombée de la nuit on est partis pour El Rocio pour attendre l'arrivée des pélerins de Almonte. Leur arrivée est impressionnante, la plupart sont à cheval et le fait que le village de El Rocio n'ait que des pistes de sable rendait l'atmosphère très particulière, avec l'air épais de poussière, les cloches de l'églises célébrant leur arrivée, leur prière devant l'église et les chants dans l'église.

D'ici là l'appareil photo n'avait plus de batterie, mais une autre fille a fait quelques vidéos :

 

Arrivée des pélerins dans le village

 

 

Prière de la hermandad devant l'église

 

 

Dans l'église, devant la vièrge, tout le monde se met à chanter

 

 

 

Après cela on s'est installés à nouveau pour manger les restes du repas et on est rentrés à la station vers 2 heures du matin, en ayant passé tous une superbe journée. La plupart d'entre nous n'avait jamais été à cette célébration, c'était donc une journée mémorable pour tous !

 

 

 

Et pour finir, quelques clichés pris avec le nouvel appareil. Avec un zoom x36, on va forcément beaucoup plus loin qu'avec un x18...

 

Jeune rémiz penduline très acrobatique !

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Cisticole des joncs

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Hirondelles rustiques et hirondelle de rivage à droite

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Un beau mâle verdier !

 

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A la semaine prochaine, en espérant pouvoir vous montrer enfin cette marouette de Baillon !

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 10:36

La semaine dernière je suis partie 5 jours au parc national de Doñana pour participer au projet de recherche dont je vous avez parlé dans le dernier article. Vous ne serez pas surpris d'apprendre que je me suis régalée !!!

Le coeur du parc n'est pas accessible au grand public, c'est donc une zone que je n'aurais jamais pu visiter si je n'avais pas été contactée pour ce projet. Le marécage, qui commence aux portes de la station de recherche où je dormais, semble s'étendre à l'infini, on ne distingue des installations humaines (silos de riz, éoliennes...) que très loin à l'horizon. C'est plein d'oiseaux bien sûr, mais également d'autres animaux : cerfs, daims, sangliers, mangoustes, le très rare lynx ibérique et un certain nombre de chevaux et de vaches semi-sauvages.

 

Lors de ces 5 jours on a surtout fait du repérage pour la pose des pièges qui permettront (normalement !) de capturer des Marouettes de Baillon pour les peser, mesurer, baguer et pour leur prélever quelques plumes pour des analyses ADN. Lors d'une des ces sorties, d'ailleurs dans un coin magnifique, nous avons trouvé dans une cabane abandonnée des restes de 17 marouettes prédatées par un faucon crécerelle ou une chouette effraie, c'était donc un grand moment pour Martin, l'allemand qui mène ces recherches, car cela représente beaucoup d'ADN. Et c'était l'occasion pour moi de voir une marouette en vrai (une d'entre elles était presque entière), même si elle était morte ! C'est un oiseau tellement difficile à observer que c'est possible que ce soit la seule que je voie...

 

Lors des premières sorties nous étions à pied, c'est donc très difficile d'avancer dans le marécage car l'eau (très chaude !) arrive aux genoux et est pleine d'algues et de plantes qui rendent la marche assez laborieuse. Mais lors des 2 derniers jours, nous avons fait de longues balades à cheval pour que Martin, qui n'est jamais monté à cheval, puisse prendre des repères. Pour moi c'était extra, je me suis régalée !!! Ce sont des petits chevaux d'une race locale presque disparue, les caballos de las retuertas, qui sont petits, robustes et très agréables à monter. Ronquito était un cheval parfait pour moi, avec juste assez de nervosité et de caractère pour que je m'amuse ! Les chevaux sont montés en doma vaquera, l'équitation du coin qui sert à travailler le bétail. Les selles sont très confortables, avec de gros étriers en métal permettant de protéger le pied du bétail. Lors de la première sortie, nous sommes partis avec les trois employés du centre qui s'occupent des chevaux, et nous sommes allés dans une partie de la réserve normalement interdite, la pajarera, une heronnière géante sur des chênes liège. Des dizaines de chênes liège centenaires sont recouverts de nids de toutes sortes de hérons, qui s'envolaient à notre passage. Un moment magique...

De temps en temps ceux qui nous accompagnaient se mettaient à chanter un petit flamenco, c'était vraiment chouette. Et lors de la deuxième sortie, nous n'étions qu'avec un seul accompagnateur, et nous avons fait une belle galopade dans un chemin de sable, j'avais le sourire jusqu'aux oreilles !

Malgré le fait que les accompagnateurs sont des gars un peu bourrus, j'étais surprise de la patience dont ils faisaient preuve lorsqu'ils expliquaient comment s'occuper des chevaux - je m'attendais à plus de machisme et de testostérone !!

 

Malheureusement cette fois-ci je n'ai pas vraiment pris de photos, car je n'ai pas amené notre nouvel appareil photo, mais je compte bien me rattraper la prochaine fois que j'y vais, c'est à dire la semaine prochaine.

En attendant voici deux photos que j'ai prises avec mon petit appareil numérique ancêtre :

 

Devant le Palacio de Doñana, la station de recherche. C'est un magnifique bâtiment du 16ème siècle, construit par un noble à l'époque où le parc national était très renommé comme zone de chasse pour les aristocrates.

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A cheval - à droite c'est Alvaro, un des employés de la station de recherche chargé des chevaux, et à gauche Martin, le chercheur auquel je donne un coup de main.

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Plus de photos la prochaine fois, promis !

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 10:36

Lorsque je suis rentrée à Séville dimanche après-midi après mon premier séjour à Doñana, les parents de Gabriel étaient déjà arrivés. Nous en avons profité pour aller visiter quelques uns des monuments de Séville que nous n'étions pas encore allés voir. Quelques photos :

 

Vue sur le Guadalquivir et le pont de Triana, le plus ancien de Séville :

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A la plaza de España, qui a été construite à l'occasion de l'exposition ibéro-américaine de 1929 et qui est un des monuments les plus spectaculaires de Séville. Actuellement ses bâtiments servent de siège à une sous-délégation du gouvernement. Malheureusement la lumière n'était pas top car lors de cette journée les averses menaçaient souvent, les photos ne rendent donc pas vraiment hommages à ces magnifiques monuments. DSCN0073 - Copie

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En face de la plaza de España se trouve le parc de Maria Luisa, plein d'arbres tropicaux et de plantes de toutes sortes. C'est aussi ici que l'on trouve certains des musées de Séville, regroupés autour de quelques bassins.

DSCN0093 - Copie

 

Nous avons également visité l'Alcazar, un palais fortifié construit lors de la période musulmane et modifié à plusieurs reprises avec différents styles (gothiques, mudéjar, renaissance...). Le palais est magnifique et est entouré d'un jardin très frais et agréable.

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Ici on aperçoit la Giralda entre les palmiers, il s'agit du clocher de la cathédrale de Séville (ancien minaret de la mosquée aujourd'hui disparue).

 

 

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La revoilà...

DSCN0100 - Copie

 

Et voici quelques vues de la ville depuis la Giralda !

DSCN0188 - Copie

 

Reconnaissez-vous la plaza de toros ?

DSCN0190 - Copie

 

La cathédrale abrite une des plus grandes colonies urbaines de faucons crécerellette, un petit faucon très rare en France mais que l'on voit facilement à Séville, même depuis notre terrasse lorsqu'ils sont en chasse après les insectes !

Avec le nouvel appareil photo et son énorme zoom j'ai pu faire une photo pas trop mal d'un joli mâle sur la cathédrale :

 

DSCN0168 - Copie

 

 

Samedi Gabriel a amené ses parents à Sanlucar de Barrameda, une petite ville à l'Ouest de Cadiz où on avait déjà été lors d'une journée plage, et qui célébrait sa feria ce weekend là. Ils ont passé un très bon moment, c'est à peu près la même chose de que la Feria de Abril de Séville mais à plus petite échelle. Je vous mets quelques photos qui vous permettront d'apprécier l'ambiance des ferias andalouses, surtout que suite au vol de notre appareil photo nous n'avions pas pu vous montrer nos belles photos de la feria de Séville !!!

 

Dégustation de manzanilla et autres vins locaux dans une bodega

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Une maman et sa fille assorties !

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Même les petits sont en costume local !

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Le cheval est toujours présent dans ces fêtes locales !

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Sanlucar de Barrameda est situé à l'embouchure du fleuve Guadalquivir. De l'autre côté du fleuve, c'est le fameux parc national de Doñana qui commence...

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Dimanche, ils sont allés tous les trois voir une novillada, corrida de jeunes toreros.

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Je n'étais pas allée avec eux car ce weekend là j'étais occupée par... mon premier emploi !! Ok ce n'était que deux jours, mais je me suis régalée, et c'est un début ! J'ai tenu un stand avec une autre fille  pour l'association à laquelle je me suis inscrite ici, l'équivalent de la LPO en Espagne (la SEO), devant la cathédrale, pour sensibiliser les passants à la présence de la colonie de Faucons crécerellettes qui niche sur la cathédrale.

C'était un grand pas pour moi puisque c'était payé, donc mon premier emploi sévillan :)

 

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Comme la cathédrale est le point central du centre historique, il y avait plein de touristes, et j'ai donc parlé espagnol, anglais, français, allemand, italien... et même un peu portugais ! Un weekend crevant mais vraiment intéressant, en plus on a réussi à faire quelques membres pour l'association donc j'espère qu'ils penseront à moi lors d'une prochaine occasion !

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 20:39

Cela fait un petit moment que je n'ai rien posté sur le blog, il faut dire que l'absence de belles photos me démotive un peu... Snif snif, encore une petite pensée pour notre fidèle Lumix ! Mais son successeur est déjà là, depuis peu, Gabriel a profité d'un passage à l'aéroport de Heathrow pour ramener un Nikon P500. Pas encore "vraiment" testé mais il devrait être très bien, car comme toujours dans ce cas on n'a pas pu s'empêcher de céder à la tentation d'en prendre un qui soit un tout petit peu mieux et un tout petit peu plus cher... Du coup au lieu d'un zoom x18 c'est un zoom x36 !! J'ai hâte de voir que ce cela donne...

Notre nouveau joujou :

 

Nikon-Coolpix-P500.jpg

 

 

Du coup j'en ai profité pour vous faire quelques photos de l'appartement maintenant qu'il est complètement aménagé (il ne manque que les batiks à accrocher dans les chambres, et la terrasse et la chambre des perroquets à aménager).

 

DSCN0037.JPG

 

Enfin, revenons à nos moutons... Le weekend après le weekend du cambriolage, nous avons enfin pu monter la deuxième protection de douche, ce qui fait que l'on peut se doucher dans la salle de bain plus grande et se sentir plus "installés". De notre côté il ne nous manque que quelques tableaux à accrocher et la pièce des perroquets à finir pour que l'appart soit terminé. Vous aurez alors le droit à des photos ! Par contre, du côté des propriétaires, c'est toujours le bazar : on est bien connectés à l'eau et l'électricité "officiels" mais illégalement, car ils n'ont pas attendu que les compteurs soient installés pour nous connecter. L'avantage, c'est qu'on ne paie pas l'eau et l'électricité ! Par contre, plus pénible, c'est la clim, qu'ils devaient installer en mai et dont il n'y a toujours aucune trace. Ils ne font que nous dire que cela sera fait bientôt, mais que pour l'instant ils ne peuvent pas à cause de leurs problèmes économiques... Le problème c'est que petit à petit la température monte, et lorsqu'il fait très chaud (entre 30 et 35°C) plusieurs jours de suite comme la semaine dernière, la température dans l'appart monte aussi progressivement, malgré le fait que l'on laisse tout ouvert la nuit. Pour l'instant c'est largement supportable (24°C en bas et 26°C en haut) mais on n'est que mi-mai... A suivre...

 

Après le bricolage de la douche nous avons passé le dimanche à la plage, ou plutôt à voir des oiseaux et aller à la plage en fin de journée ;) Nous étions encore dans les environs de Cadiz, à 1h45 de Séville et on est passé par des salines avec des limicoles et des flamands roses tout proches, cela aura pu faire de si belles photos... Un peu frustrée donc, même si j'étais déjà contente qu'on y soit allés et que Gabriel ait accepté de me balader pour voir les piafs :)

 

Ensuite la semaine dernière j'ai eu ma dose de bonnes nouvelles : premièrement l'école de langues chargée par l'entreprise pour nous faire les cours d'espagnol a accepté pour moi d'échanger officieusement les cours d'espagnol (dont je n'ai pas besoin) pour des cours de portugais, je vais donc avoir le droit à 60 heures en tête à tête qui vont me permettre de vraiment bien maitriser la langue.


L'autre bonne nouvelle concerne ma recherche de travail : je me suis inscrite à la liste de diffusion du SEO/Birdlife, l'équivalent de la LPO espagnole, qui a un groupe local à Séville. Dans la semaine, via cette liste de diffusion, j'ai reçu j'ai donc reçu un mail comme quoi ils cherchaient quelqu'un pour tenir un stand dans le centre de Séville sur un weekend, pour sensibiliser le grand public sur les oiseaux urbains, contre une petite rémunération. J'ai donc tout de suite répondue que j'étais intéressée et dans la foulée j'ai reçu un mail me demandant mon numéro de tél et qu'ils me recontacteraient rapidement pour l'organisation des activités, je crois donc bien que c'est dans la poche !! Et ce n'est pas fini, suite à ça le coordinateur m'a envoyé un autre mail à propos d'un autre projet, que j'ai également accepté même si là c'est du bénévolat. En effet c'était trop beau pour le refuser !!! Je vais aider un chercher (allemand en plus) qui travaille sur la marouette, une espèce d'oiseau aquatique très rare et difficile à voir, dans le parc national de Doñana, dans le coeur qui n'est pas accessible au public, et comme cela se passe dans les zones marécageuse je serai à cheval :) Hier il a fait la demande du permis d'entrée et cela devrait commencer la semaine prochaine. Je resterai plusieurs jours sur place, puis je reviendrai à Séville plusieurs jours, puis je repartirai, etc., comme ça jusqu'à fin juin. Donc non seulement je vais avoir l'occasion de voir plein d'oiseaux très intéressants et de parler allemand pendant que je suis à cheval, mais en plus c'est une façon de me faire connaître d'eux et de leur montrer ma motivation au cas où, on sait jamais, un jour ils auraient quelque chose de rémunéré à me proposer :)

 

Ce weekend Gabriel est parti en Angleterre assister à la finale de la coupe d'Europe de rugby avec des copains. Du coup samedi matin j'en ai profité pour participer à une session de baguage d'oiseaux dans un parc tout près de chez nous, à 15 min en vélo. C'est une association de bagueurs qui va baguer des oiseaux dans ce parc tous les weekends, et que j'avais contacté avant d'arriver sur Séville. Je n'avais pas encore eu l'occasion d'y aller, et c'était très intéressant même si j'avoue que je ne suis pas sûre de vouloir être à leur place. Mais si le baguage des oiseaux apporte des informations très intéressantes et importantes sur la biologie des espèces, c'est quand même un grand stress pour ces petites bêtes...

 

Cela se passe de la façon suivante : ils mettent de grands filets à des endroits stratégiques par lesquels passent souvent les oiseaux, puis ils récupèrent tous les oiseaux qui se prennent dedans. Ce n'est pas toujours facile de sortir les oiseaux qui sont parfois très emmélés dans le filet, il faut y aller doucement et faire attention aux plumes, aux pattes, etc. Ensuite chaque oiseau va dans un petit sac et lorsque tous les oiseaux sont récoltés ils sont sortis un par un des sacs pour être pesés, mesurés, examinés (avec des petits détails morphologiques ils peuvent dire sa classe d'âge, s'il est reproducteur, parfois le sexe, etc.) et s'ils ne sont pas déjà bagués, un petite bague leur est fixée à la patte et ils sont relachés. Lorsque tous les sacs sont vides, on retourne chercher ceux qui se sont accrochés aux filets pendant ce temps. Les oiseaux peuvent parfois rester un moment accrochés au filet, car s'ils s'y sont pris juste après que les bagueurs soient allés ramasser les oiseaux, ils attendent bien 30-45 minutes... Pauvres petites bêtes ! Parfois il y a toute une famille dans le filet, par exemple 5 jeunes mésanges charbonnières toutes dans le même filet.

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 13:12

A peine une semaine après la fin de la Semaine Sainte, les festivités sevillanes ont repris (certes dans une ambiance moins religieuse !) avec une des plus grandes fêtes populaires d'Espagne, la Feria de Abril.

 

Historiquement, les origines de la Feria de Abril datent de 1846, année où a été lancée une gigantesque foire au bétail durant 3 jours. Au fur et à mesure des années, cette foire est passée d'un évènement purement commercial à une fête populaire, et des 3 jours initiaux à la semaine entière qu'occupe la Feria actuellement. L'espace alloué à la Feria a également augmenté avec le temps, et occupe une zone de 1,5 km sur 600 m désormais, juste à l'extérieur du centre ! Et comme cela commence à être juste, ils parlent de la déplacer pour l'agrandir encore...

 

Il y a plusieurs aspects à la Feria moderne, le plus connu étant les casetas, des sortes de petits stands où l'on danse, boit et mange, et qui sont généralement privés (on ne peut y entrer que si on fait partie du "cercle" des fondateurs de la caseta, ou si on est invité par l'un de ces fondateurs ou leurs proches). Il y a plus de mille casetas, certaines appartenant à des familles, d'autres à des associations ou clubs, des entreprises (Airbus en a une) et ensuite il y a les casetas à entrée libre, qui sont celles des institutions locales (mairie, région, etc.) et des partis politiques.

 

Traditionnellement on y danse les sevillanas, le flamenco sevillan, et on boit de la manzanilla, un vin local assez fort, mais très souvent les sevillanas sont remplacées par des musiques plus contemporaines et la manzanilla par le rebujito (mélange de manzanilla et de Sprite) ou bien sûr par de la bière, coca, et compagnie. Par contre on y mange des tapas bien espagnoles, un régal !

 

Et ce qui contribue très fortement à l'ambiance festive, c'est le fait que 3 femmes sur 4 sont habillées en sevillanes, avec la robe colorée à volants et tous les accessoires qui vont avec : fleur dans les cheveux, longues boucles d'oreilles assorties à la robe, mantoncillo (petit foulard ou châle assorti à la robe)... Quand elles dansent les sevillanes avec ces robes, le résultat est extra !

 

On y est allés trois fois, mardi soir, jeudi aprèm et soir et samedi soir, mais du fait d'une mésaventure que vous lirez plus loin, on n'a que des photos prises avec le petit appareil de Gabriel mardi et jeudi...

 

Les casetas à gauche, avec souvent autant de monde dedans que devant !

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La portada, qui change tous les ans.

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Environ la moitié du terrain de la Feria est occupé par la Calle del Infierno, qui n'est rien d'autre qu'une fête foraine ordinaire, avec des manèges, des bonbons, etc. et où nous n'avons pas passé beaucoup de temps.

 

Pour mon plus grand plaisir, un élément très important de la Feria de Abril sont les chevaux. La Feria étant à l'origine une foire au bétail, ils ont forcément un rôle important. D'ailleurs, le weekend avant l'ouverture de la Feria a lieu un concours d'attelage. 80 attelages de toute sorte sont jugés et finissent par parader autour et à l'intérieur de la Plaza de Toros. Nous avions des places pour l'arène, c'était l'occasion pour moi de voir l'arène sans assister à une corrida (je ne tiens pas du tout à y assister !!!), mais malheureusement les pronostics météo n'étaient pas bons donc l'entrée dans la Plaza de Toros a été annulée... pour rien puisqu'il n'est pas tombé une goutte ! Heureusement les attelages ont quand même fait deux tours de la Plaza de Toros donc on a bien pu les voir, par contre il y avait toujours un morceau d'humain qui nous gênait : une tête, une main, un bras ; et le gros camion en arrière plan n'est pas super... J'étais vraiment déçue de ne pas avoir pu voir ça dans la Plaza de Toros, nos places étaient au premier rang...

 

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Ces attelages et beaucoup d'autres, ainsi que des cavaliers à cheval paradent également pendant toute la semaine dans l'enceinte de la Feria. Ils sont tous superbes, en costume traditionnel et avec de magnifiques chevaux.

 

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Et un petit film trouvé sur youtube pour compléter :

 

 

Gabriel avait acheté deux entrées pour la caseta d'Airbus valables pour une journée, donc mardi soir on s'est simplement baladés et on a pris un rebujito dans une caseta publique (sans faire exprès on s'est retrouvés avec deux carafes d'un litre de rebujito pour deux !! Cherchez l'erreur...). Par contre jeudi on y est allés tôt, vers 14 h (eh oui, j'ai oublié de préciser que c'est une fête tellement importante que Airbus offre deux jours de congès à leurs employés à cette occasion !) et on y est restés jusqu'à 22h30. On a passé un bon moment dans la caseta d'Airbus, on s'est baladés pour voir les chevaux qui défilaient de partout dans l'enceinte de la feria, et le soir on est allés dans la caseta d'Esperanza, une sevillane que j'ai connu dans l'avion au retour des visites d'appart et avec laquelle j'ai gardé contact. Et enfin samedi on y a passé la soirée jusqu'à 3 ou 4 h du matin et je me suis même essayée aux sevillanes... Mais ce n'est pas gagné, il faudra que je prenne des cours ! J'aimerais m'acheter un traje de flamenca (la robe typique) et apprendre à danser pour en profiter l'année prochaine, mais vu le prix des robes (pas moins de 100 €, et encore dans ce cas c'est une bonne affaire et une robe de base), il va falloir économiser...

 

Et qui dit ancienne foire de bétail, dit également taureaux, ou plutôt toros... Une semaine avant la Feria est lancé le début de la saison de tauromachie, l'arène de Séville étant très réputée dans le milieu. Du coup, ce sont de très bons toreros et les meilleurs toros qui y sont présents... Comme voir un bestiole sanguinolante se faire abattre après qu'on l'ait fait enrager et s'épuiser à courir dans tous les sens n'est pas mon truc, je me suis abstenue d'y aller, mais Gabriel est allé voir une corrida, l'un des trois toreros étant l'un des meilleurs du moment, El Juli (seuls les meilleurs ont des surnoms !). Par contre, même Gabriel qui est, d'après mes termes "un coeur de pierre", a trouvé que c'était un peu gore, certains matadores ayant dû s'y reprendre 4 à 5 fois avant de réussir à abattre le toro, qui saignait même par la bouche. Beurk, j'ai bien fait de ne pas y aller !!!

 

Un petit topo de la corrida quand même, car en lisant notre "Rough guide to Andalucia" (l'équivalent du Routard) j'ai appris pas mal de choses.

La corrida commence par le paseo, défilé de tous les participants à la corrida, sur un paso doble, et j'avoue que c'est quelque chose qui doit être joli.

Ensuite le toro est laché et la corrida à proprement parler commence, divisée en plusieurs parties selon les protagonistes : les picadores à cheval (les chevaux sont rembourés sur les côtés, les oreilles sont bouchées avec des torchons imbibés d'huile, leur oeil droit - côté toro - est bandé et leurs cordes vocales sont coupées... pas mal, non ?) piquent le toro avec une longue lance pour l'affaiblir et le tester, puis c'est le tour des banderilleros qui lui plantent les 6 banderilles colorées dans le dos, ensuite le matador utilise la fameuse cape (muleta) pour fatiguer le toro en le faisant charger sans arrêt, et enfin il le tue en lui enfonçant une épée dans le cou... quand tout se passe bien et qu'il ne doit pas répéter l'opération plusieurs fois...

 

Alors certes, les costumes sont beaux, l'arène aussi, les taureaux vivent une vie de luxe avant le combat et ceux qui sont graciés également, mais quand même... pour rien au monde je n'aimerais assister à ce bain de sang !

 

Quelques photos de Gabriel quand même :

 

La Plaza de Toros vue de l'intérieur

 

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Le paseo (à gauche les picaderos, les deux cavaliers en noir au fond étant les "policiers" de la corrida, les alguacilillos, et à droite ce sont les mules qui sortent le cadavre du toro à la fin)

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Je vous épargne les photos de la fin !!! On ne sait jamais, au cas où vous seriez en train de manger pendant que vous lisez ces lignes...

 

 

On a donc passé une très bonne semaine... trop bonne peut-être ? Ca ne pouvait apparemment pas continuer comme ça... Dimanche nous sommes allés passer la journée près de Cadiz, au programme : picnic, plage puis visite de réserve ornitho. Un bon programme, vous me direz. Le bémol : on a eu la mauvaise idée de laisser les fenêtres de la voiture ouvertes d'un centimètre, et au retour la voiture était ouverte et le gps et surtout l'appareil photo (avec toutes les belles photos et vidéos de la feria....) avaient disparus... On était vraiment dégoutés... Pas de signes d'effraction, donc ils doivent avoir une méthode pour ouvrir la porte avec le loquet en passant par le centimètre de porte ouverte. J'étais vraiment énervée, surtout qu'au départ je voulais prendre l'appareil photo avec moi, mais je l'ai oublié et je ne m'en suis rendue compte que 200 m plus loin, et j'avais la flemme d'y retourner pour aller chercher l'appareil. Flemme fatale !!! J'aimais beaucoup cet appareil qui faisait de très belles photos, et surtout les photos de la feria ont disparu a tout jamais. Encore heureux que je n'avais pas laissé mes jumelles dans la voiture...

 

Un malheureux apprentissage de la vie, ou comment la vie en Allemagne nous a peut-être donné un excès de confiance !

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